A la suite d’un comité de suivi en date du 15 février 2024 avec le gouvernement, la FFB (Fédération française du bâtiment) et la CAPEB (Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment), trois axes de simplification ont été statués pour MaPrimeRénov’ (MPR).
Il est prévu en premier lieu de limiter le recours obligatoire à MonAccompagnateurRénov’ (Mar) en 2024. L’idée serait, à présent, de ne maintenir cette obligation que pour dossiers où le montant des aides est le plus élevé, en direction des ménages modestes et très modestes.
En ce début d’année, les Mar sont en effet sursollicités, car pas assez nombreux, ce qui bloque l’avancée des dossiers et la réalisation de chantiers.
Deuxième avancée envisagée par les pouvoirs publics et les organisations professionnelles : « Lever les restrictions de financement concernant les gestes de rénovations simples et efficaces. » Ainsi, le parcours mono-gestes pourrait être ouvert de manière à ne pas rendre obligatoire le remplacement d’une chaudière gaz, lorsqu’elle est récente, avant d’accéder à l’isolation.
Enfin, un travail de simplification du label RGE va être mené, notamment pour les PME.
« Il s’agit de permettre son accès à un maximum d’entreprises », nous explique Jean-Christophe Repon.
Une autre piste est sur la table, d’après la FFB : permettre jusqu’à la fin de l’année 2024 de réaliser des mono-gestes dans une passoire thermique -théoriquement, cette possibilité s’arrête au 1er juillet 2024. Si une telle décision était actée, cela reviendrait à appliquer une grande partie de la réforme de MPR à 2025.